[PV+Junko] Mépris

Bonjour à tous !

A part Lougaroc Crépusculaire... Rien sur Ultra-Soleil et Ultra-Lune. Sauf aujourd'hui !

Spoiler:

A la clé :
- De nouveaux héros
- Le Super Bracelet Z
- De nouveaux lieux et bâtiments
- Histoire centrée autour de Necrozma
- Jaquettes des jeux révélées
- …

La petite Junko n'avait pas protesté. Michael semblait l'avoir amadouée, et elle était prête à se mettre en route pour Jadielle avec lui et échanger son Aspicot contre son Germignon. Mais elle piaillait... Un moulin à paroles ! Le voleur se contenait pour ne rien dire...il n'allait pas cracher sur un coup facile, comme ça. Les apparences, c'était tout ce qui comptait, mais il n'en pensait pas moins pour autant. La gamine n'avait visiblement rien de plus à offrir qu'un Aspicot, cependant l'homme ne pouvait s'en contenter. Intérieurement, son avarice le poussait à imaginer tournures de phrases et situations qui lui permettraient de retirer encore plus de sa position.
Ils se mirent ensemble en route vers Jadielle, de nouveau. Junko menait la route, et Michael était juste assez souriant et causant pour maintenir son aspect sympathique :

"Alors, comme ça, tu veux voyager ? C'est très courageux de ta part. Mais fais bien attention, d'accord ? C'est que les routes sont dangereuses, et tout le monde n'est pas forcément bien intentionné..."

Si seulement elle savait... Il lui rendait service, au fond. Une fille de son âge ne devrait pas avoir une confiance aveugle en des inconnus comme lui. Pour le moment, elle ne semblait pas encore s'en être rendu compte -ou peut-être que Michael ne s'en était pas aperçu-, et la discussion continua sur des légèretés jusqu'à entrer dans la ville d'abord, et arriver au Centre Pokémon ensuite. Devant, les portes coulissantes s'ouvrirent, et tous deux entrèrent. Le voleur sourit à sa proie avant de lui dire chaleureusement :

"Va donc faire soigner ce pauvre Aspicot et rejoins-moi au PC, je vais demander à ce que l'on m'envoie Germignon !"

Et sans plus attendre -encore une fois, il n'avait pas intérêt à ce qu'elle y réfléchisse à deux fois- il se rendit à la machine dans un coin de la salle, qui miraculeusement était libre, et demanda à ce qu'on lui envoie Germignon. Il n'avait rien à envoyer en échange, son équipe n'était pas pleine. Tout ce qu'il devait faire, c'était attendre que quelqu'un à l'entrepôt daigner accéder à sa requête. Ce qu'ils pouvaient être longs, ces imbéciles... Aucun doute que, malgré la queue au Centre, Junko aurait le temps de faire soigner le Pokémon Poison, au moins. Finalement, un flash blanc apparut, et laissa place à l'orbe bicolore. Michael la prit dans sa main et se retourna, cherchant le petit exploratrice des yeux.

Junko et Michael arrivaient enfin à Jadielle et était parti directement dans la direction du centre pokemon pour y faire soigner l'Aspicot et procéder à l'échange.

"Oui j'ai bien l'intention de voyager et explorer la région au maximum ! Quoi qu'il en soit, merci du conseil, Michael. Je ferai attention sur la route."

Sur ces mots, la double porte coulissante du centre pokemon s'ouvrit et nos deux compères y entrèrent. Junko se dirigea immédiatement dans la file pour voir l'infirmière Joëlle, tandis que Michael se déplaça vers l'ordinateur présent dans le fond de la grande pièce, sur la droite. Dans la file, Junko remarqua que la boite en carton qu'elle avait percutée et renversée, avait totalement disparue. La dernière fois qu'elle était passée par ici. La boite était bien rangée dans un coin. Elle si dit qu'elle n'était pas surement la seule à l'avoir renversée et que quelqu'un avait du la ranger dans un placard ou ailleurs, voir même la jeter à la poubelle. Après avoir fini de rêvasser, Junko remarqua qu'il n'y avait plus personne dans la file et que l'infirmière l'attendait.

"Ha ! Excusez-moi infirmière j'étais dans la lune. Alors voilà j'ai capturé un Aspicot dans la forêt mais il a fallu que je l'affaiblisse pour le capturer. Pourriez-vous le soigner s'il vous plait ? Et tant qu'à y être, inspecter mon Phanpy et Etourmi ?

#PNJ @Infirmière Joëlle #soin

Jadielle, ville éternellement verte. La ville aux sapins. La ville de jade. Verte comme l'espérance. Tant de qualificatifs pour la ville où travaillait l'infirmière Joëlle. Mais pour elle, c'était simplement la ville où elle était née et où elle avait grandi. C'était quelque chose de spécial de pouvoir travailler à Jadielle, depuis des générations. C'était la ville natale. L'une des villes les plus importantes, malgré sa taille. La ville où tous les dresseurs passaient. La ville de la dernière arène. La ville qui donnait le passage vers la ligue Pokémon.

Il y avait un peu de monde, et l'infirmière Joëlle travaillait sans relâche, à un rythme stable mais assez rapide malgré tout. Mais à un moment, il y eut un trou. Une jeune fille regardait autour d'elle.

- Mademoiselle ?

Elle s'excusa, expliquant qu'elle était dans la lune, et lui demanda des soins. La femme aux cheveux roses lui fit un sourire, et déposa les orbes dans la machine. Elle lança un scanner en plus des soins, ce qui était devenu presque une habitude maintenant - les Pokémon malades se faisaient un peu plus nombreux dans le coin ces derniers temps... Heureusement, rien ne ressortit de ce scanner, et elle put rendre les orbes à leur propriétaire sans soucis.

- Voilà, ils vont tous très bien. Autre chose ?

Michael, vous recevez une missive anonyme.

Spoiler:

Justement, Junko était au comptoir, en train de parler à l'infirmière Joëlle. La synchronisation était parfaite ! Michael se leva pour aller la rejoindre, lorsque qu'un jeune coursier, sans dire un mot, lui remit une missive. Le voleur la prit d'une main méfiante, et le jeune repartit aussi tôt, sans laisser le temps pour une quelconque question. Michael n'eut d'autre choix que de se résoudre à le laisser filer, et lire discrètement le message. C'était une information intéressante qu'il avait obtenu la : quelqu'un dont les poches débordaient se trouvaient sur la route 03, n'attendant que d'être détroussée... Aucun moyen de savoir de qui cela venait, ce n'était pas signé. Cela aurait pu être Rico, puisque l'expéditeur connaissait ses activités peu légales du voleur, et apparemment de nombreuses personnes qui avaient les mêmes que lui. Mais en vérité, cela ne lui ressemblait pas. Il manquait...toute sa bêtise, son arrogance, tout ce qui le rendait détestable, en somme. Il n'y avait là que des faits, sans politesse mais sans insulte. Et une certaine malice dans la mise en garde à la fin, comme si celui qui l'avait écrite s'en délectait, et que c'était un jeu pour lui : "dépêchez-vous si vous voulez être les premiers". C'était en réalité très mystérieux, et Michael était méfiant. Il n'arrivait pas à décider de s'il devait ou non s'y rendre, mais il avait autre chose à penser pour l'instant. Il rangea la missive dans une poche pour y réfléchir plus tard.
Il allait enfin rejoindre Junko, en espérant qu'elle n'ait pas trouvée l'attente trop louche. Mais bon, avec l'effet qu'il pensait avoir eu sur elle, il était persuadé de ne pas avoir grand chose à craindre. Pourtant, il semblait que rien ne le permettrait d'arriver finalement jusqu'au comptoir, puisqu'une affiche attira son attention sur le panneau d'affichage. Il ne la lut qu'en diagonale, pressé : "collectionneur", "récompense", "roi", voilà les seuls mots qu'il avait retenus. Et c'était bien suffisant. Il avait décidément énormément de choses à faire... Il faudrait écourter avec la petite exploratrice. Il arriva enfin à sa hauteur décrocha la Pokéball de l'intérieur de sa veste et lui dit :

"Voilà Junko, la Pokéball de Germignon. Bonne chance à vous deux. Tu as Aspicot ?"

A vrai dire, il avait au départ prévu de provoquer en duel la gamine à ce stade de leur rencontre. Il avait bien repéré qu'Aspicot était avantagé sur Germignon, sur la table des types que lui avait donné Jimmy. Et puis sur le papier, Germignon était plus rare qu'Aspicot. Il voulait tellement mettre KO son équipe et prendre tout son argent ! C'était comme si elle le demandait, comme si elle n'attendait que ça, à errer sur les routes si jeune et innocente ! C'en était rageant en vérité. Mais ce n'était probablement que partie remise. Entre cette cible route 03, et ce collectionneur qui promettait une récompense...Junko ne faisait pas le poids. Michael avait mieux à faire que de voler de l'argent pour le goûter.
Il ravala ses sentiments. Puisque ce n'était pas pour aujourd'hui, il faudrait passer outre. Il prit un crayon sur le comptoir de l'infirmière Joelle, une feuille, griffona son numéro de Pokématos et le donna avec un immense sourire à Junko :

"Tiens, c'est mon numéro de Pokématos. Comme ça, tu pourras m'envoyer des nouvelles de Germignon ! Je suis sûr que vous ferez de grandes choses ensemble. Occupe-toi bien de lui, et, encore, sois prudente, d'accord ? Je n'ai pas envie qu'il t'arrive d'ennuis."

Parce qu'il voulait trouver une bourse pleine à leur prochaine rencontre, bien sûr.

Après seulement quelques minutes, l'infirmière était revenue avec les pokeballs de la jeune dresseuse. Avec un grand sourire, elle lui tendit ses petites orbes rouge et blanche.

"Merci beaucoup infirmière Joëlle ! Je suis sûre qu'ils sont en pleine forme maintenant. Comme d'habitude vous faites un travail remarquable."

Junko se retourna et vît Michael en train de l'attendre patiemment devant l'ordinateur qui se trouvait dans le fond de la pièce. Comme il remarqua qu'elle en avait terminé au comptoir, Michael avait retrouvé Junko au centre de la pièce. Les deux "compagnons" s'échangèrent les pokeballs d'Aspicot et Germignon, et après quelques mots d'encouragements de la part de Michael, il lui donna un bout de papier avec son numéro pour le contacter et elle fît de même.

"Merci beaucoup Michael, occupez vous bien d'Aspicot. J'espère qu'il vous sera plus utile qu'à moi. J'ai bien enregistré votre numéro j'espère qu'on se recroisera. Voici le mien. Pensez à remettre le bonjour au professeur Chen de ma part et lui dire que je vais bien. Bonne continuation !"

Sur cette nouvelle rencontre, et peut-être future amitié, Junko s'en alla une fois de plus vers cette fameuse forêt de Jade. Elle se retourna, fît de grands gestes amicaux bras levé et s'en alla en courant poursuivre sa route... En laissant Michael derrière elle mais gardant l'espoir de recroiser cet homme charmant dans le futur.

Suite

Junko donna à Michael la Pokéball d'Aspicot, et l'homme l'accrocha à la place de celle de Germignon. Elle lui refila aussi son numéro de Pokématos, ce qui permettrait éventuellement de la retrouver une fois toutes ses affaires réglées, pour venir réclamer son dû : un belle somme d'argent. Certes Aspicot deviendrait vite très puissant, mais il ne fallait pas exagérer ! C'était à lui d'arnaquer les petites filles, et pas l'inverse !
Elle voulait qu'il dise un mot au Professeur Chen à son propos... Ouais, elle pouvait toujours rêver. Michael était un homme d'affaires, pas un messager. A moins que ça ne lui permettrait d'être mieux apprécié du professeur, et dans ce cas...c'était une éventualité à envisager. Mais pour le moment, se rendre au laboratoire n'était plus une priorité ! Il avait un gain immédiat à se faire. Sa bourse était presque vide : deux malheureux points. Il se redirigea vers le panneau d'affichage pour lire plus en détail l'annonce du collectionneur. Il voulait qu'on lui apporte un maximum de Pokémons de type Normal. C'était dans les cordes de Michael, le seul problème était qu'il n'avait plus de Pokéballs. Juste deux Superballs offertes par Rico, qui étaient censées être plus efficaces. Mais il n'en avait pas besoin ! Jusqu'à présent les Pokéballs marchaient très bien !
Il nota la numéro du collectionneur sur son Pokématos, avec celui de Junko, et d'un pas décidé, il sortit avec hâte du Centre Pokémon. Il fallait trouver la boutique, maintenant, et tout dépenser en Pokéballs ! Tout, ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà un début pour la collection qu'il allait construire. Il n'aurait qu'à revenir ici après. Il trouva la boutique, et sans attendre un instant alla directement au comptoir où il posa ses deux points.

"Deux Pokéballs, merci."

Au diable la politesse ! Michael était un homme pressé, il ne voulait pas perdre son temps avec un petit magasinier insignifiant ! Il récupéra les deux Pokéballs et sortit du magasin. Il en profita pour envoyer un message à Jean Coll :

Spoiler:

Un mensonge ? Mais non, une anticipation. Il finirait bien par être renommé un jour ou l'autre. Pas en temps que voleur, il espérait.

#MDJ

Votre Pokématos sonne !
Message pour Michael Heaven :

Monsieur Heaven,

Je suis ravi de constater que mon annonce a éveillé votre intérêt. Je ne manquerai donc pas de vous recontacter en temps voulu pour connaître l'avancement de votre quête. La concurrence sera très certainement rude, mais la récompense en vaut la chandelle !

Bien à vous,

Jean Coll

Jean Coll fut vif à répondre, comme s'il attendait impatiemment qu'on le contacte. Ou alors, c'était là la marque d'un très grand professionnalisme. Toujours était-il que le message était passé, et qu'il n'avait plus qu'à se lancer à la chasse, en attendant de recevoir plus d'informations. Et après...à lui la récompense ! Peut-être même pourrait-il en profiter pour avoir un petit extra ou deux, si l'occasion se présentait et que c'était sans risque...
Bien sûr, il aurait aussi pu tout simplement aller voler cette personne Route 03, mais tous les voleurs y étaient probablement déjà, il était trop loin. Alors que des Pokémons de type Normal...Il devrait sûrement en trouver partout ! Il n'aurait qu'à faire quelques combats, en route vers le laboratoire du professeur, s'attarder un peu si le besoin se faisait ressentir, et entraîner au passage certains nouveaux venus. Il aurait probablement encore loisir de poursuivre vers la Route 03 plus tard... Tout en n'oubliant pas qu'il devait se rendre à Carmin-sur-Mer, pour Rico.
Décidément, Michael avait une tonne de choses à faire ! Et pas un sou en poche... Il rangea son Pokématos, vérifia qu'il avait tout ce qu'il lui fallait sur lui : ses six Pokémons, ses deux Pokéballs vides... Il agrippa la poignée de sa valise et se dirigea vers la sortie de la ville, alors que le soleil était encore haut dans le ciel et qu'il avait encore le temps de commencer cette quête avant que la nuit ne tombe. Il était persuadé de n'avoir rien oublié, mais obnubilé par l'attrait du gain, il ne s'était pas préoccupé de l'état physique de ses derniers compagnons capturés...

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