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Nombre de messages : 1002 Date d'inscription : 25/03/2012
Sujet: Re: [Libre] La cité portuaire Mar 27 Mai - 13:18
L'atmosphère du Centre Pokémon n'était pas très plaisante. Certes, le bâtiment était climatisé en été et chauffé en hiver, histoire que les dresseurs et leurs Pokémons se sentent bien. Et les salles de soins devaient avoir des installations encore meilleures. Mais tout ici était à la fois glauque - c'était un lieu où des malades étaient amenés, réunis - et chaleureux - la bonne humeur régnait quand les soins étaient faits sans la moindre complication - et le sbire n'aimait pas ça. De plus, il y avait toujours du monde et le monde n'aimait pas le sbire qui ne s'y sentait donc pas vraiment à l'aise. Pour finir, il se trouvait mêlé à des déchets vivants qui eux-mêmes ne savaient pas qu'ils étaient aussi affligeants et c'était ça le pire.
De ce fait, il avait du mal à paraître aimable et se forçait au moins à ne pas paraître de mauvaise humeur, ce qui était un exploit déjà. Il pensait même réussir à tromper les gens alors qu'il fallait bien l'avouer, son jeu d'acteur était assez pitoyable. Même le ton de sa voix ne faisait pas illusion.
- Non merci, ce sera tout, bonne fin de journée.
Dire qu'il se forçait également à être aimable. Heureusement, il n'y allait pas souvent, sinon, il finirait par s'écorcher la bouche. Il récupéra donc ses cinq orbes - la cinquième contenant l'Amonita qu'il avait décidé de capturer dans la Cave Taupiqueur, certain de sa rareté, un peu moins de son utilité - et se dirigea vers le PC qui était, heureusement, libre pour justement y déposer Amonita qui ne servirait à rien dans l'équipe.
*Mais qu'est-ce qu'il me veut lui ? J'ai l'air d'aimer les enfants ? J'ai l'air amical ? J'ai l'air de vouloir de sa présence nauséabonde à côté de moi ? Non, justement, je n'en ai pas l'air ! Alors que fait-il là lui ? Et si je lui dis de partir, je vais passer pour un méchant ... Pfff, autant ignorer ce sous-produit, il finira bien par se lasser.*
En effet, un gamin était venu à côté du sbire qui se servait du PC. Heureusement, ce petit être humain ne pouvait pas voir à qui Achille envoyait Amonita, ainsi, l'homme blond était sûr qu'il ne lui arriverait rien. Il n'y prêta tout de même pas attention et termina ses opérations avant de tourner les talons et s'en aller du bâtiment. Une fois dehors, il fit même apparaître Nostenfer et ses trois autres Pokémons et ils s'envolèrent tous les cinq en direction de la ville où il effectuerait sa mission.
Carmin sur Mer, une ville que, décidément, Achille connaissait comme sa poche tellement il y avait passé de temps. Il savait parfaitement où se trouvait le téléporteur puisqu'il l'avait utilisé plusieurs fois. Pareil pour le Centre Pokémon, il aurait pu facilement y aller les yeux fermés si on le lui avait demandé. Quoique non, il aurait refusé puisque seul un déchet ultime pouvait proposer une telle chose et il n'écoutait jamais ces individus de bas étages, il avait tout de même un certain standing. Ce temps passé dans Carmin sur Mer était probablement dû au fait qu'au fond de lui, il aimait énormément cette ville. Après tout, l'air y était vivifiant, bon et unique. Tout cela en raison de la proximité de la mer. Il adorait y être, se poser sur un banc - tel un vieillard dont la vie était plus monotone que celle d'un arbre centenaire - et respirer, un plaisir simple qu'il adorait. Seulement, là, il n'avait pas le temps, il devait se rendre au port et rapidement. Pourtant, il se posa quand même quelques instants, le temps d'écrire un message.
Message pour Amy:
Ma douce Amy,
Ma mission est terminée et j'ai enfin l'occasion de me rendre sur l'Île. Je te rejoins donc dès que possible.
Tendrement, Achille.
Il se releva cependant très rapidement et se remit à marcher pour arriver devant le Centre Pokémon. Il s'arrêta donc une nouvelle fois, ne sachant pas trop s'il devait y passer ou non. Finalement, il décida que non et continua sa route jusqu'au port, du moins, c'est ce qu'il croyait. En effet, il venait de rencontrer le gamin qu'il avait descendu la dernière fois quand ce dernier se moquait de lui et de sa chute sur le ponton du port. Sauf que, cette fois-ci, il était accompagné par sa mère probablement et le rejeton ne se privait pas pour raconter les faits à la mère qui commença à s'en prendre à Achille qui, avec beaucoup de difficultés, ne rétorqua rien du tout. Pourtant, les mots affluaient dans sa tête et ne demandaient qu'à sortir mais il n'avait pas envie de s'attirer des ennuis. Du coup, il tourna les talons, il allait devoir prendre un autre chemin.
Le sbire faisait donc un détour qui rallongeait le trajet mais il ne perdait pas forcément du temps, après tout, la mère aurait pu le coller longtemps et il n'aurait pas tenu encore des heures avant d'exprimer son ressenti qui, on s'en doute, n'aurait pas été très amical. Il arriva finalement au port de demanda donc un billet pour l'Île Kara.
Caroline ne se souvenait plus trop du chemin qu'elle devait emprunter pour arriver jusqu'à Carmin sur Mer mais, en suivant la route, elle prit la bonne décision et y arriva en un temps assez court finalement. En effet, la ville portuaire se situait à présent devant elle et elle y pénétra tranquillement, en marchant. Elle se souvenait qu'à une époque, elle montait souvent sur le dos de son Tauros pour faire ses trajets et peut-être qu'elle retenterait à l'occasion, histoire de relier des liens avec son Pokémon chromatique. En tout cas, une chose était sûre, ce n'était pas une bonne idée de le faire en ville, il ne fallait pas qu'elle se fasse remarquer, surtout qu'elle avait un travail de discrétion de prévu pour la nuit tombée. Elle devait donc marcher, de manière désinvolte, afin que personne ne jette le moindre regard sur elle et qu'elle passe le plus inaperçu possible.
Elle ne voulait pas se balader dans la ville pour le moment. Elle était exténuée depuis son départ de Lavanville et n'avait pas vraiment pu se reposer vraiment, dans un lit confortable, ni même de manière durable. Ses phases de sommeil - du moins, si on pouvait appeler ça sommeil - ne la reposaient donc pas vraiment et elle tombait de fatigue. Elle se dirigea donc rapidement vers le Centre Pokémon où elle pourrait aussi faire bénéficier ses Pokémon d'un repos, ils en avaient besoin également.
Quand elle arriva, elle vit qu'il y avait quelques personnes au comptoir mais sans excès, cependant, elle avait les jambes coupées par la fatigue et n'avait plus la force, actuellement en tout cas, de rester debout. Elle décida donc d'aller s'asseoir à une table libre et surtout, sur une chaise qu'elle jugeait très confortable, surtout par rapport au sol de la route dont elle venait. Elle s'y sentit si bien qu'elle se décontracta donc totalement, chose qui n'était pas arrivée encore depuis son réveil.
*Bon, je suis arrivée à Carmin sur Mer mais je n'ai pas encore la force de faire ce que Rico m'a demandé. Un vol, seulement de la discrétion et surtout, les volés ne seront pas présents sur les lieux, il doit vouloir voir de quoi je suis capable, normal, je me suis absentée de sa vie pendant un an apparemment. Pour moi, ça n'a été qu'un bref instant, enfin bref, j'entendais l'autre mais je n'avais pas la notion du temps quoi. Mais bon, ça sera la routine et ça permettra à mon corps de se réhabituer un minimum, j'ai perdu pas mal de muscles - et de graisses aussi - et je ne suis plus très endurante. D'ailleurs, je me fais peur, être aussi fatiguée avec si peu de marche, il va falloir que je m'entraîne autant que mes Pokémon. En parlant d'eux, Teddiursa est très bizarre mais au moins, il ne me rejette pas. Il s'est sûrement passé un truc, il va falloir que je sache quoi et que je le réconforte le petit, enfin s'il le veut. Mais bon, pour le moment, je veux juste dormir un peu, je suis crevée. Le comptoir a l'air libre, je vais pouvoir aller demander une chambre.*
Sans attendre plus longtemps, Caroline se leva donc de la chaise qui avait été tellement confortable pour son derrière qu'elle ne l'oublierait pas de si tôt et se dirigea vers le comptoir vide, du moins de clients. En effet, l'Infirmière Joëlle y était elle, fidèle au poste.
- Bonjour, pourriez soigner mon équipe s'il vous plaît ? Et auriez-vous une chambre disponible pour que je puisse m'y reposer ? Je tombe de sommeil !
Nombre de messages : 721 Age : 36 Pokemons préférés : Leveinard Pays : Date d'inscription : 21/11/2011 Pokédollars : 5454
Sujet: Re: [Libre] La cité portuaire Ven 30 Oct - 21:29
Il y avait toujours un peu de monde au Centre Pokémon de Carmin sur Mer. C'était normal après tout, puisqu'il s'agissait d'une ville touristique qui attirait beaucoup de visiteurs à toutes les périodes de l'année. Et puis, les Dresseurs ne manquaient à l'appel non plus, venus de toute la région pour relever le défi de l'arène locale ou mettre les voiles vers l'Île Kara. L'hiver approchant à grands pas, la plupart des visiteurs venaient trouver refuge au Centre pour s'abriter du froid ou même passer la nuit au chaud. D'autres, bien entendu, se présentaient directement au comptoir pour soigner leurs Pokémon. Et l'infirmière Joëlle, toujours fidèle au poste, s'occupait bien évidemment de superviser les opérations.
Lorsqu'arriva le tour d'une jeune femme à l'air plutôt jovial et sortant tout juste de l'adolescence, l'infirmière s'empara de ses Poké Balls et effectua sa routine en les plaçant machinalement dans l'appareil qui permettait de régénérer les forces des Pokémon. Pendant ce temps, elle se retourna et décrocha une clé qui ouvrait l'une des chambres de l'établissement. Une fois les soins terminés, elle la glissa vers sa cliente, accompagnée d'un plateau sur lequel six orbes reposaient tranquillement.
- Et voilà, vos Pokémon sont en pleine forme ! Voici la clé de la chambre que vous avez demandée, il s'agit de la numéro cinq. Vous n'aurez qu'à me la ramener lorsque vous repartirez !
7° badge
Caroline Panais
Nombre de messages : 758 Age : 28 Pokemons préférés : Miaouss Pays : Date d'inscription : 22/06/2012 Pokédollars : 5331
Sujet: Re: [Libre] La cité portuaire Dim 1 Nov - 19:43
Caroline n'attendit pas longtemps pour être servie. Joëlle avait pris rapidement les orbes que lui présentait la voleuse et les avait placées dans la machine. Tandis que la dite machine faisait son travail en revigorant toute l'équipe, elle avait pris une clef qu'elle donna à l'adolescente en même temps que ses six Pokémon.
- Je vous remercie pour tout, bonne nuit. Je passerai vous déposer la clef en partant.
Elle prit alors la clef de la chambre et se dirigea vers celle-ci en se référant au numéro énoncé par l'Infirmière Joëlle. Une fois dedans, elle regarda son agencement. C'était une pièce plutôt simple avec une table/bureau, une chaise et un lit ainsi que des sanitaires. Elle ne perdit pas plus de temps à faire le tour du propriétaire et se changeant puis se coucha, exténuée. Elle disposa ses Pokéballs à côté d'elle et sombra dans une profonde léthargie qui, elle l'espérait, la reposerait.
- ... T'as vu ça, on est de retour dans la prairie qui t'a accueillie pendant quelques temps, c'est beau non ? Rassure-toi, cette fois-ci, je te laisse indemne, j'ai pas encore la force d'en finir avec toi. Bien que ça me chagrine, c'est une fatalité, on va donc devoir partager ton corps. Bref, du coup, j'ai un marché à te proposer.
Caroline se trouvait une nouvelle fois dans la prairie où elle avait séjourné le temps de son coma qui avait duré longtemps. Elle retrouvait les sensations qu'elle avait éprouvé à ce moment là et surtout, entendait de nouveau la voix qui, au départ, l'encourageait et qui, au final, avait tenté de la tuer. Elle ne fut donc pas ravie de revoir ce lieu, qui de surcroît, pouvait changer à tout moment. Certes, le ciel était clair actuellement, mais elle savait parfaitement qu'il pourrait se couvrir en rien de temps et la menacer également.
- ... Je sais que tu sais que tu as des absences quand tu crois dormir et que des événements se passent. Et je sais aussi que tu penses savoir qui est responsable. Je vais confirmer tes soupçons, c'est moi ! Le choc hein ? Bref, je vais continuer à jouer un peu avec ton corps et le métier de voleur semble sympathique à faire et surtout, tu n'as pas l'air faite pour ça toi ! Donc je te propose de me charger des missions ? Je suis sûre qu'elles seront mieux réussies que si tu les fais, t'es pas assez violente dans ta tête. Comment je le sais ? Tes Pokémon là, que des bébés, surtout le Teddiursa là, lui, je te le dis, je le verrais jamais, il me fait trop pitié. Bref, t'en penses quoi ? Je suis sûre que ça t'arrange en fait donc dis-moi merci directement. J'attends !
Caroline était désabusée, elle avait en face d'elle son corps mais ce n'était pas elle qui parlait ou le contrôlait. Comme la dernière fois, elle se retrouvait dans quelque chose de surréaliste qu'elle ne comprenait pas le moins du monde mais apparemment, elle ne craignait aucun danger, du moins, si elle se mettait à croire les paroles de l'autre. Elle écouta attentivement les dires et ses soupçons se confirmèrent. Cependant, elle n'était pas surprise pour autant, elle avait eu de plus en plus de doutes et de sensations bizarres à ce propos ces derniers temps.
- ... Tu pourrais me répondre non ? Je t'offre une occasion en or de garder encore le contrôle de ton corps de manière alternée, quand tu dois faire tes trucs d'observatrice là, et toi, tu m'ignores ! Si tu continues, on peut recommencer comme la dernière fois, je te frappe et tu subis ?
Le visage de l'autre Caroline s'était modifié et n'était plus amical, il affichait une envie de violence. Caroline fut donc contrainte de répondre, dos au mur. Elle ne pouvait pas empêcher ces intrusions, même si elle ne savait pas quelle était leur origine exacte. Elle allait devoir vivre avec et dans un sens, ça l'arrangeait pour le métier de voleuse. Certes, elle aimait ça, mais Rico était très exigeant.
- Très bien, on partage mais tu ne touches pas à mes Pokémon. Tu peux les faire combattre mais si je vois une seule marque sur leurs corps, crois-moi, on s'expliquera ! Et te dire merci ? Et puis quoi encore ! Tu me voles mon corps, tu empiètes sur mon terrain, je ne sais pas qui tu es ni ce que tu es mais je compte bien le découvrir et te faire partir d'ici !
Caroline se surprenait, elle ne pensait pas être capable de répondre une telle chose. Mais elle l'avait fait et elle espérait que ça aurait son effet. Elle ravisa cependant cette pensée très rapidement en voyant le sourire et même en entendant le rire sur le visage de son corps en face d'elle.
- ... Et bien, bon courage je crois ... Spiorad ...
Puis la prairie commença à disparaître dans un éclat de rire effrayant et Caroline se réveilla en sursaut. Elle transpirait, comme si elle avait fait un affreux cauchemar. D'ailleurs, était-ce bien réel ou seulement le fruit de son imagination. D'un côte, elle ne pouvait s'empêcher de croire qu'il s'agissait seulement d'images créées par son esprit mais d'un autre, elle ne rêvait pas et des événements étranges avaient lieu, elle était donc mitigée.
Elle se rallongea ensuite, pour penser, mais sombra rapidement dans une nouvelle phase de sommeil qui, cette fois, se déroula sans le moindre cauchemar. Après quelques heures, elle se réveilla alors, se leva, s'habilla et s'en alla de la pièce sans perdre de temps. Puis elle alla poser la clef sur le comptoir avant de sortir du Centre Pokémon. Il était 18 heures, elle devait encore patienter avant de pouvoir se mettre à sa mission. On remarquait également une sorte de sourire lugubre sur son visage. Qui était-ce ?
Rapasdepic avait montré de quoi il était capable une fois sorti du paquebot de luxe. En effet, la voleuse lui avait ordonné de se diriger rapidement en direction de Carmin sur Mer - elle préférait se poser en bordure de la ville et courir jusqu'à la Cave Taupiqueur, ce serait plus discret durant la nuit selon elle même si elle perdait du temps - et il n'avait même pas mis cinq minutes pour ça. Le rapace avait démontré sa vitesse et son agilité aérienne car la jeune femme, qui en était à l'un de ses premiers vols, n'avait pas eu peur et surtout, n'avait pas non plus failli tomber, ce qui pourtant aurait pu arriver car les accroches naturelles de Rapasdepic étaient plus que simplistes.
En y repensant, le vol de Spiorad - le fait de dérober un objet et non de se déplacer dans les airs - était digne des plus grands films et donc, hélas, peu réaliste. Déjà, le fait qu'il n'y ait personne dans le hall était suspect. Certes, en soi, il n'y avait aucune menace mais le paquebot abritait des personnes de marque d'après Rico et donc, un petit garde n'aurait pas été de trop, rien qu'au niveau des escaliers ou de la porte de la salle de réception, pour voir s'il y avait des mouvements suspects. Ensuite, pourquoi la porte la plus "utile" de l'étage était ouverte ? Quelqu'un lui avait-il facilité la tâche ou alors était-ce une simple coïncidence et elle avait une chance inouïe ? Elle-même n'y croyait pas vraiment mais bon, ce qui était fait était fait et elle ne pouvait plus le changer. Peut-être même qu'elle était tombée dans un piège mais ça, elle le verrait plus tard.
Concernant son butin, il était assez maigre au final. Pas d'argent, comme si personne n'en laissait dans sa chambre. Quelques bijoux seulement : une montre, une paire de boucles d'oreilles, un bracelet. Il ne lui manquait qu'un collier et elle aurait pu se faire une parure, dommage. Mais au moins, elle avait le principal, le Draco, qui s'était fait attendre. D'ailleurs, elle n'avait pas vérifié si c'était bien lui dans l'orbe, elle n'avait pas eu à le faire puisque l'homme le lui avait dit. Elle avait eu chaud, elle s'était fait repérée et il ne faisait aucun doute que des gens allait aller à sa poursuite pour récupérer le bien de l'homme, probablement riche et important pour la société.
Spiorad était maintenant à pied, aux portes de la ville et savait qu'elle n'avait qu'une chose à faire, courir, le plus vite possible, pour atteindre un lieu où elle pourrait à la fois se cacher et fuir loin de la ville où elle ne retournerait pas de si tôt.