[Libre]Entre ténèbres - Jadielle, l'arrivée

Bonjour à tous !

A part Lougaroc Crépusculaire... Rien sur Ultra-Soleil et Ultra-Lune. Sauf aujourd'hui !

Spoiler:

A la clé :
- De nouveaux héros
- Le Super Bracelet Z
- De nouveaux lieux et bâtiments
- Histoire centrée autour de Necrozma
- Jaquettes des jeux révélées
- …

Taïsuke arrive en courant dans la belle ville de Jadielle, précédé de peu par Tyr, avec qui il faisait la course. Après quelques pas dans la vile, Tyr se retourne vers son maitre qui reprend sont souffle. Il est légèrement penché, les mains sur les genoux, la respiration très prononcée. Il stabilise un peu ses bouffée d'air et se relève lentement, un grand sourire aux lèvres.

"- Ok, t'as gagné, je m'incline." fait-il en prenant un grande ispiration.
"- Bzz, Bzzzzzzzzzzzzzzzt bz bz !" lance alors Tyr avec joie, en tournant sur lui même.
"- Mais, attention, tu n'es pas à l'abri de perdre la prochaine fois !" rétorque alors Taïsuke le regard plein de malice.

Tyr lui jette un regard provocateur, mais affectueux, en guise de réponse. Ils rient et se mettent en chasse du centre pokemon. Le centre n'est pas très loin de l'entrée de la ville etil se voit de loin, ce qui facilite le travail de nos deux amis.
Taïsuke fait signe de la mains à son Magnéti pour lui indiquer la direction, puis ils se lance vers le centre de soin. Ils arrivent à l'orée de ce grand bâtiment et s'avancent pour déclancher les portes automatiques.

A l'intérieur, c'est plutôt calme. A sa gauche, près d'eux, se trouve un dresseur en train de dormir, la bouche grande ouverte, prêt à tomber de sa chaise. u peu plus loin, sur le coté du comptoir de réception, une belle femme coiffe ses cheveux d'ébène lui tombant sur les épaule. Devant son petit miroir, elle s'apprête, se remet du rouge à lèvre, remet sa jupe noir en place et remonte son décolleté plongeant. Elle semble très maniérée, le genre de personne qui apporte plus d'importance à l'apparence qu'au reste. Elle termine, et appelle son Chaglam et repart vers la sortie en se dandinant de manière grotesque.

En train de parler à l'infirmière Joëlle, un autre dresseur, récupère ses pokemon fraichement remis sur pied en la remerciant. A peine eut-il finit que Taïsuke se précipite au comptoir pour demander de soigner ces pokemon

"- Bonjour infirmière Joëlle." dit-il timidement. "Voilà, j'ai rencontré un pokemon sur la route 01 et j'ai réussi à le capturer mais du coup, il est mal en point et mon Magnéti aussi. Pourriez-vous en prendre soin s'il vous plait ?" ajoute-t-il en fixant l'infirmière dans les yeux, le regard mouillé d'inquiétude et de tendresse.

L'infirmière Joëlle humait l'air frais annonçant l'arrivée de l'hiver. Heureuse de ce changement de temps - elle détestait l'automne et ses pluies torrentielles, elle avait hâte que la saison future arrive, pour voir de belles chutes de neiges transformer Jadielle en un paysage enchanté et enchanteur. Elle rêvassait ainsi, sur le comptoir, lorsqu'un client arriva. Le Centre Pokémon n'était pas bondé, loin de là. Une personne dormait, et une autre venait de partir. Alors qu'elle s'occupait du petit garçon, un autre jeune homme, plutôt élégant, pénétra dans le bâtiment et se positionna derrière l'actuel client. Lorsque ce fut son tour, il arriva au comptoir avec une rapidité étonnante, et lui confia ses Pokéballs.

- Bien sur, dit-elle, arborant toujours son plus beau sourire, c'est mon travail après tout !

Elle plaça les orbes dans la machine, et attendit quelques instants avant que la musique caractéristique de la fin des soins se fasse entendre. Elle rendit ensuite rapidement les Pokéballs à leur propriétaire.

- Souhaitez vous autre chose ?

" - Non, je vous remercie. Encore merci pour mes petits pokemons !"

L'infirmière lui sourit pendant que Taïsuke prend les pokeball de ces amis tout récemment remis sur pied. Il commence à se diriger vers la sortie en saluant une dernière fois de la main la gentille infirmière quand soudain il s'arrête. Il reste quelques instants devant les portes automatiques, restées ouvertes par sa présence, puis se ravise, et reviens au comptoir. Il s'accoude devant la jolie infirmière en prenant un air sérieux. Il cherche ses mots baisse la tête pour formuler correctement sa demande et finit par la questionner.

"- Je m'excuse mais en fait, j'ai bien une question à vous poser." avoue-t-il à son interlocutrice.

Il se redresse, prend une grande inspiration puis reprend.

"- Voilà, je suis un tout nouveau chercheur et j'aimerai faire avancer la science. Néanmoins, je dispose de très peu d'information actuellement que ce soit sur les pokemon ou sur la nouvelle maladie qui est apparue récemment." affirme Taïsuke avec calme, droit dans les yeux de la jeune demoiselle au boucle rosées. "Ce que j'aimerais en fait, c'est savoir si vous avez des infos à ce sujets, même infimes soient-elles et si vous avez des pokemon avec cette maladie. Si vous en aviez, est-ce que je pourrais les voir ?" ajoute-t-il visiblement hésitant sur le côté éthique de la chose.

Il finit sa demande et la regarde avec attention pour voir un signe de réponse positif à sa demande. Mais, peur étant, il préfère la devancer et anticiper une réponse négative.

"- Je suis conscients que ma demande est particulière et même très bizarre mais je vous assure que c'est pour je puisse être le plus efficace possible face à cette maladie, je veux vraiment faire avancer les choses !" annonce-t-il avec détermination et sincérité. "Mais je comprendrais tout à fait si vous ne pouviez pas accéder à cette demande." finit alors Taïsuke, le regard au fond de celui de l'infirmière Joëlle.

Une fois les balls rendues au dresseur, Joëlle le regarda partir, elle pouvait le faire puisqu'il n'y avait personne d'autre dans le centre en attente de soins, cependant, le jeune homme se fixa, s'arrêta net devant la porte puis fit demi-tour pour revenir vers le comptoir, Joëlle ne savait pas pourquoi il faisait cela mais elle allait bientôt le savoir.

Il la questionna sur la maladie foudroyante qui touche actuellement beaucoup de Pokémons, pour la plupart sauvage, et dont il n'existe pas encore de remède miracle, seuls certains médicaments très puissants permettent de faire diminuer la douleur et de maintenir en vie les Pokémons atteints.

L'infirmière prit donc le temps de lui répondre, après tout, plus les dresseurs étaient au courant et plus ils étaient préparés si cela devait arriver à leurs compagnons.

- Cette maladie extrêmement dangereuse se nomme le Pokéludisme. D'après ce que nous savons actuellement, seuls les Pokémons, dont la plus grande partie était à l'état sauvage, sont touchés par ce mal dont l'origine reste inconnue.

Elle marqua une petite pause pour que le chercheur puisse intégrer tous ce qu'il venait d'entendre, bien que ce ne soit pas évident de tout mémoriser du premier coup.

- Les symptômes sont très reconnaissables, en effet, un Pokémon séropositif au Pokéludisme est très faible, il peut à peine se déplacer et encore moins combattre, c'est pourquoi c'est une maladie dangereuse, elle laisse l'organisme dans un état si faible qu'il ne peut plus se défendre convenablement ensuite.

Rien que de penser au devenir des Pokémons atteints et à ce qu'ils enduraient actuellement, le moral de Joëlle chuta brusquement.

- Bien évidemment, les plus éminents chercheurs et professeurs travaillent sur un antidote, mais pour le moment ils butent tous au même point.

Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait dire de plus, elle avait résumé au mieux la situation et avait dit au chercheur tout ce qu'il devait savoir.

- C'est tout ce dont je peux vous parlez, j'espère que cela vous aidera dans votre quête.

Taïsuke sent la tristesse envahir la jolie infirmière. Plus que quiconque, elle est au contact des pokemon malades, et les voir souffrir de la sorte doit être très difficile à vivre, surtout qu'elle semble tout particulièrement les aimer. De plus, on sait pas encore les guérir pour le moment, juste les aider à moins souffrir. Il tente de prendre la main de Joëlle pour la réconforter du mieux qu'il peut et prend un air décidé.

"- Ne vous inquiétez pas, on trouvera un remède, ou même mieux un vaccin.", fait-il le regard étoilé d'espoir. "Merci encore pour ces informations, cela va beaucoup m'aider je pense." ajoute Taïsuke en se courbant de manière respectueuse.

Le jeune dresseur la remercie chaleureusement une nouvelle fois en se relevant puis tente de la réconforter en lui assurant que bientôt, un remède sera trouvé, par lui-même ou un d'autre. Il la salue au seuil de la sortie avec un grand sourire et sort du centre en direction de la route 01. Il a en tête de trouver d'autres pokemon, de gagner en expérience de combat et peut-être de trouver des indices sur le Pokéludisme.

Le soleil tape fort en cette fin de matinée et la faim se fait sentir. En se promenant vers la sortie de la ville, il aperçoit plusieurs commerçants ambulants qui commencent à s'installer pour vendre leur produit. Il se dit qu'après quelques recherches, un bon petit plat dans un de ces restaurants mobiles pourrait être intéressant. Il s'en va donc le cœur gonflé de détermination vers cette route qui lui amenée son premier pokemon capturé.

Résumé des épisodes précédents:

Taïsuke arrive en ville d'un pas dansant et léger. Son euphorie le rend presque niait, un simplet parmi les hommes. Son pseudo-status de chercheur ne l'empêche pas d'arborer de temps à autre ces fresques ridicules de visages sereins et même ahuris. Pourtant, il est loin de l'être. Plus de pokémon signifie aussi plus de responsabilité et bien entendu, plus de chance de rencontrer le pokéludisme. Néanmoins, il choisit de vivre l'instant présent et se rue au plus vite vers le centre pokémon pour soigner ces petits amis.

Arrivée à l'entrée du bâtiment, les portes automatiques s'ouvrent sur une pièce bien plus peuplée que lors de sa dernières visite. Plusieurs dresseurs semblent attendre pour le soin de leurs pokémon. Il voit d'ailleurs deux personnes qui sortent du lot. Un premier, qui lui donne la chair de poule, comme s'il faisait partie d'un bande malfaisante, comme les Rockets. Il n'a pourtant pas l'air méchant ou agressif, mais son aura lui confère un sentiment de malveillance. Fort heureusement, il n'a pas plus le temps de le dévisager qu'il quitte prestement le centre.

La seconde personne est un grand homme au cheveux brun, qui semble tout comme lui, un chercheur. Il ne veut cependant pas l'indisposer et préfère se ranger derrière la file, attendant patiemment son tour.

Arrivé au comptoir du centre, Taïsuke se redresse fièrement, croisant les magnifiques yeux de la charmante infirmière. Rêvassant un instant sur la beauté de cette jeune femme, il s'évade à penser qu'il serait si doux d'avoir une compagne. Une si jolie fleur à ses côtés serait d'une douceur dans limite, mais bientôt, ses idées se remettent en place, et, secouant légèrement la tête, rouge de gêne, il tend ses pokéball à Joëlle

- Bonjour Joëlle, comment allez-vous ? Je viens pour faire soigner mes précieux alliés, comme vous devez vous en douter.

La reprise de la semaine avait apparemment été également la reprise des combats puisque les dresseurs se bousculaient au Centre Pokémon et ce, depuis tôt ce matin, heureusement que Joëlle avait pu se reposer hier, sinon elle n'aurait pas tenu le choc toute la journée sur ce rythme.

En effet, depuis ce matin, elle n'arrêtait pas, elle passait d'un dresseur à l'autre, ou plutôt, les dresseurs défilaient à la suite à son comptoir pour réclamer tantôt des soins, tantôt une chambre, tantôt des nouvelles de leurs compagnons laissés dans le bâtiment à cause de pathologies plus graves ou d'opérations bénignes.

Arriva cette fois-ci au comptoir un homme que Joëlle était certaine d'avoir déjà rencontré, bien qu'elle ne souvienne plus exactement de la date ni du lieu, bien que sa perspicacité lui indique plus favorablement la piste de ce même Centre Pokémon quelques temps auparavant.

Il quémanda des soins pour ses compagnons avec politesse et ce fut donc avec plaisir qu'elle effectua les soins demandés. Même si les gens pouvaient ne pas le croire, les dresseurs n'étaient pas toujours polis à son encontre donc quand ils l'étaient, elle souriait.

La machine vibra légèrement au moment de démarrer puis arrêta de brouter une fois chaude, un peu comme une voiture. Elle sonna ensuite pour prévenir que les soins étaient terminés. Joëlle reprit donc les orbes pour les rendre à leur propriétaire.

- Autre chose peut-être ?

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