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A part Lougaroc Crépusculaire... Rien sur Ultra-Soleil et Ultra-Lune. Sauf aujourd'hui !
Spoiler:
A la clé :
- De nouveaux héros
- Le Super Bracelet Z
- De nouveaux lieux et bâtiments
- Histoire centrée autour de Necrozma
- Jaquettes des jeux révélées
- …
Le chemin jusqu'au Centre Pokémon fut encore plus rapide que la fois précédente. C'était avéré, les aller-retours successifs s'étaient vite inscrits dans sa mémoire, et le chemin avait été bien retenu. Il pénétra donc dans le bâtiment, qui était déjà bien plus calme que lors de sa dernière visite, et se dirigea vers le comptoir. Il lui fallu tout de même attendre patiemment son tour, chose que Michael avait en horreur, mais il garda son calme et avança paisiblement. Il profita de son attente pour observer autour de lui. Sur le mur, derrière l'infirmière Joëlle, se trouvait une grande affiche colorée qui attira son attention. Une fois suffisamment proche, il put discerner de quoi il en retournait : c'était en fait l'annonce qu'un concours de coordination allait bientôt se dérouler, et qu'il aurait pour thème la musique. La musique... Michael n'avait pas touché à un piano depuis un moment, et puisqu'il venait de capturer Crikzik... Peut-être était-ce un signe. S'il apparaissait à cet événement, et qu'il s'y faisait remarquer, peut-être que cela l'aiderait à revenir sur les rails. Certes, pour l'instant, c'était un voleur, et la discrétion était de mise. Mais s'il se tenait bien pendant la durée du concours, il n'avait rien à craindre. Sa réflexion fut interrompue là, c'était son tour. Il fit un pas de plus vers le comptoir, sourit à l'infirmière Joëlle, et posa sur le plan ses quatre Pokéballs, qu'il avaient préalablement décrochée de l'intérieur de sa veste.
"Bonjour infirmière, serait-il possible de faire profiter de soins à mes compagnons s'il vous plait ?"
Dernière édition par Michael Heaven le Sam 5 Sep - 0:31, édité 2 fois
6° badge
Infirmière Joëlle
Nombre de messages : 721 Age : 36 Pokemons préférés : Leveinard Pays : Date d'inscription : 21/11/2011 Pokédollars : 5454
Sujet: Re: [Libre] Le Centre Pokémon Ven 17 Juil - 9:22
Après une journée aussi mouvementée que cela, l'infirmière Joelle n'avait envie que d'une seule chose : aller se coucher dans un bon lit douillet après avoir pris un bon bain bien chaud avec plein de bulles de savon de toutes les couleurs !
Mais hélas, son service était loin d'être fini ... Décidemment, le Brouhabam qu'elle avait eu en patient durant la nuit avait eu raison d'elle. Gravement blessé et impossible à approcher, son attaque Brouhaha avait été un vrai bouclier pour lui .... Sans compter qu'il avait réveiller tout le Centre .. Une horreur pour l'infirmière en somme !
Et ce matin, tous ses gestes étaient méchaniques, sa voix avait l'air comme ensommeillé et de grosses cernes marquaient ses yeux ... Mais son sourire était toujours intact.
"Bonjour monsieur, je vais m'occuper de vos compagnons." dit-elle gentillement en mettant les orbes dans la machine de soin.
Elle appuya sur quelques boutons, attendit un peu et rendit les pokeballs une fois les soins finis.
"Voilà, vos pokemons sont en pleines formes ! Ce sera tout ?"
3° badge
Michael Heaven
Nombre de messages : 171 Age : 45 Pokemons préférés : Pourquoi préférer tel ou tel outil ? Pays : Date d'inscription : 17/06/2015 Pokédollars : 3652
Sujet: Re: [Libre] Le Centre Pokémon Mar 28 Juil - 1:08
L'infirmière Joëlle était bien moins lumineuse qu'à leur dernière rencontre. Au contraire, aujourd'hui elle semblait effacée, fatiguée. Un instant, cela rappela au voleur les visages de certains, les matinée d'examens, à l'époque où il fréquentait les écoles de commerce. Certains travaillaient toute la nuit pour être prêts le lendemain, et finalement s'endormaient sur leur copies. C'était risible. Bien évidemment, ceux-ci échouaient, et retournaient bien souvent dans leurs familles, où leurs parents leur avaient déjà prévu un plan de secours, chose dont Michael n'avait jamais bénéficié. D'autres cependant s'en sortaient face à la fatigue, non sans l'usage -exacerbé- de café, de médicaments, et d'autres substances moins licites. Mais il ne pouvait pas conseiller ceci à l'infirmière. Lui-même d'ailleurs n'en avait jamais consommé, mis à part une tasse kawa à l'occasion, et avait toujours préféré l'organisation et le sommeil pour favoriser la réussite. Alors qu'il récupérait ses Pokéballs, il ne put s'empêcher de le lui faire remarquer :
"Si vous le pouvez, vous devriez vous faire remplacer pour la journée, je pense. Vous n'êtes pas aussi efficace si vous êtes si fatiguée. Et vous ne rendez pas service à ceux que vous soignez, dans cet état. Ils préféreraient vous avoir au meilleur de votre forme."
Il avait été un peu sec, mais c'était aussi par sympathie qu'il disait cela. L'infirmière devrait dormir de toute façon à un moment où à un autre, cela ne servait à rien de le repousser. Il ne concevait pas qu'une personne avec autant d'expérience que cela n'ait pas encore assimilé ce principe simple. La rentabilité avant tout, c'était encore plus vrai dans le milieu médical. Pouvait-il être sûr que ses Pokémons allaient bien, si c'était elle qui les avait soignés ? Alors qu'il accrochait se dernière orbe à sa veste, il la salua sobrement, et se tourna vers un mur. Puisqu'il avait aperçut cette affiche pour le concours, peut être pouvait-il trouver autre chose d'intéressant sur les panneaux d'affichage. Le numéro d'un champion itinérant attira d'abord son attention, mais il ne représentait pour lui que peu d'intérêt. Puis, un peu plus bas, deux annonces se chevauchaient. Deux coachs, de plus. Jimmy, et Clyford Blackwell... Eh bien, un coach serait effectivement quelque chose d'intéressant à envisager, après tout. Il avait bien vu que le début était difficile, surtout pour quelqu'un qui ne connaissait rien aux Pokémons, comme lui. S'il pouvait n'entraîner qu'un seul de ses compagnons, la suite serait plus aisée... Pensant que tous les coachs se valaient -des hommes de peu d'éducation, bons tout juste à faire leurs métiers-, il décrocha le numéro de Jimmy et quitta le centre.
Mais un coach demandait très probablement une rémunération. Et l'argent que Michael avait pour l'instant était pour le moins...limité. Il fallait donc faire des économies, en attendant de commencer l'entraînement. Pour cela, le plus simple était simplement de ne rien payer. Il était encore tôt dans la matinée, l'heure des livraisons dans les magasins. Le moment de vulnérabilité dont il devait profiter. Déjà une idée derrière la tête, il sortit de leurs Pokéballs Crikzik et Germignon. Tentacool ne serait d'aucune utilité, et il doutait que Ramoloss ne puisse ne serait-ce que se mouvoir. Ils se baladèrent quelques instants, dans les rues de Jadielle, à la recherche de l'opportunité. Juste là, le gérant d'un restaurant aidait à décharger sa livraison matinale du camion, juste devant la porte de derrière, avec les employés qui étaient chargé de l'approvisionnement. L'occasion idéale. Alors que tous avaient le dos tourné, il se faufila, suivit de Germignon, par cette porte, qui menait directement dans les cuisines. Crikzik était resté dehors, à faire le guet. A quoi pouvaient bien ressembler les cuisines d'un restaurant ? A vrai dire, c'était la première fois qu'il en visitait. Du carrelage, absolument partout, sur le sol et les murs. De nombreux éviers en inox, et suspendus au-dessus de chaque plan de travail, de nombreux ustensiles, des poêles et des casseroles. C'était comme une cuisine classique, mais en beaucoup moins personnel, beaucoup plus grand, plus propre, et surtout...lumineux. Immaculé même. Des teintes bleutées se reflétaient ça et là. Il passa ses consignes au Pokémon plante qui l'avait accompagné :
"Bon, Machin. Tu vois un truc qui te plaît, tu le prends. C'est simple. Par contre, surtout, surtout, tu ne fais pas un bruit, c'est compris ?"
Michael commença par ouvrir un frigo. Il ramassa un peu de nourriture emballée qu'il rangea dans ses poches, pour lui et pour ses compagnons. Il fallait faire vite. Il ne s'attarda pas trop, il ne pourrait de toute façon pas tout prendre, il avait laissé sa valise dehors, mais il voulait faire le tour du restaurant et prendre ce qu'il y avait de plus intéressant. Au fond de la cuisine, il y avait une énorme porte en acier : c'était très probablement une chambre froide. Curieux, Michael poursuivit sa visite dans cette direction, tandis que Germignon parcourait encore la cuisine. Dans la chambre froide, encore plus de nourriture. Il ne trouverait de toute façon probablement que cela ici, mais c'était toujours cela de pris. Et d'économisé. Il revint sur ses pas, dans la cuisine, et la traversa. Il était maintenant au comptoir, là où très probablement les clients payaient leurs notes. Juste à côté, un escalier menait à l'étage, qui était probablement le lieu de résidence du propriétaire. Sentant que quelques bijoux et un peu de liquide pourraient s'y trouver, Michael entama l'ascension. Alors qu'il ne restait plus que quelques marches, le voleur pu jeter un œil à ce qui se trouvait là : du parquet, fraîchement ciré, recouvrait un petit couloir. Celui-ci menait entre autre à une salle de bain, dénuée d'intérêt, mais aussi à une chambre, dont la porte était entr'ouverte. D'un rapide coup d'oeil, avec la lumière vive des matinées d'été, l'homme vit une femme, allongée dans un grand lit double, dormante. Il resta figé un instant. Prendrait-il le risque de continuer son vol, ou devait-il s'arrêter ici ? Un bruit de xylophone trancha la question pour lui. Crikzik les avertissait que la livraison était effectuée, et que le propriétaire allait maintenant tout ranger dans son restaurant. Avec hâte, mais toujours avec le pas léger, Michael retrouva Germignon en bas de l'escalier, les lianes pleines de...brocolis. Ils feraient avec. Ils sortirent du restaurant pas la porte de devant, qu'ils purent ouvrir grâce à la clef, restée sur la serrure, et firent le tour du pâté de maison pour récupérer Crikzik. Les économies sur la nourriture étaient faites, il fallait espérer que les deux points en leur possession suffirait à payer les services du Coach. Et puisqu'ils allaient se faire aider, ils pouvaient retourner dans la forêt de Jade sans crainte.